Tout membre Subud qui porte en lui la compréhension de ce que sont les bienfaits et l’utilité du latihan kedjiwaan sera un point à partir duquel Subud peut s’étendre (Bapak, Sao Paulo, le 31 mai 1981)

Cette année, l’anniversaire de Bapak fut l’occasion pour le groupe Subud de Paris-Île-de-France de se retrouver lors d’un événement particulier. Après la longue période de restrictions dues à la pandémie cette cérémonie festive était bienvenue. A l’initiative de Lisa et Trisnani le programme prévoyait, un latihan, une réunion de groupe, un repas commémoratif, ainsi qu’un concert et une exposition de travaux artistiques. La date du samedi 25 juin fut retenue, et la participation de chacun sollicitée.
La veille au soir, Éric et Lisa, aidés de Lucie et Irfan travaillèrent à l’accrochage des peintures et dessins dans la grande salle du rez de chaussée, Trisnani et Lydia décorèrent celle de l’étage.
Le samedi matin, plus d’une vingtaine de personnes était présente. Le Latihan commença à 10h, suivi par quelques tests proposés par les aides. Une réunion du groupe s’ensuivit autour du nouveau président Armand B, où furent évoqués la vie du groupe et ses activités futures.
À midi, Trisnani au piano et Atikah au chant, offrirent un moment musical. Présenté comme un voyage sentimental, elles jouèrent des œuvres de Mark James (Always on my mind), Gluck (O del mio dolce ardor), Carissimi (Vittoria, mio core !). l’éloquence du chant d’Atikah accompagnée par la finesse de jeu de Trisnani évoquèrent tour à tour les sentiments d’amour, de mélancolie, d’enjouement, voire d’humour. Elles furent chaleureusement applaudies et jouèrent en rappel la dernière chanson au rythme soutenu.

A 13h00, dans la salle de l’étage, une longue table fut dressée avec les mets préparés. Armand B évoqua la mémoire de Bapak lors de ses anniversaires à Cilandak, et après un moment de recueillement nous partageâmes le repas en son hommage.

L’après-midi, l’exposition de peintures et dessins fut inaugurée et vint clore en beauté cette journée. Elle présentait des travaux d’Éric S, Lydia C, Lucy L, et Irfan L. Chacun disposait d’un pan de mur, assemblages de matières composites d’Éric, pastels sur fond noir de Lydia, peintures aux techniques variées de Lucy, et dessins à l’encre sur papier d’Irfan. Travaux singuliers, démarches personnelles, où s’exprime la part du mouvement intérieur qui les inspire.

En prolongement de cette rencontre réussie, une autre est prévue mi-septembre en dehors de Paris, où seront également invités les groupes de Mayenne, Belgique, et Nord-Est.
Irfan (texte et photos)